Vol en parapente en Corrèze

Au Suc au May, à 908 m d’altitude, lors d'un vol en parapente en Corrèze, on débute souvent sur la crête voisine du puy de Chauzeix.

Ces points de décollage orientés ouest bénéficient d’un vent laminaire régulier qui simplifie la phase d’envol.


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Après le gonflage de la voile, quelques pas suffisent pour s'envoler et commencer la découverte de la région vue du ciel. Le tandem monte alors 150 à 200 m au‑dessus de l’arête, ouvrant la vue sur la réserve naturelle des Monédières.


Le pilote met rapidement le cap vers le plateau de Millevaches, à droite, on distingue le lac de Viam et, plus loin, la ligne forestière qui marque la Haute‑Corrèze. Sous la voile, les landes à bruyère alternent avec des hêtraies sombres, tandis que de petits puys arrondis, Cars, Vedrenne, se dévoilent. En milieu de vol, l’instructeur propose, selon les ascendances, une ou deux courbes légères afin de vous montrer la maniabilité de l’aile. Les commandes restent faciles à prendre en main pour le passager.


Le retour suit souvent le même parcours, pour rejoindre la zone d’atterrissage. La descente s’effectue à 0,8 m/s environ, deux pas amortissent le contact avant que la voile ne se couche derrière la sellette. Silence, absence de moteur, seuls le sifflement du vent et les indications radio viennent troubler le vol et la descente. Le vol biplace parapente en Corrèze se termine ainsi en vingt minutes environ, temps idéal pour une première approche aérienne sans fatigue.


Conseil après‑vol : à dix minutes en voiture, l’écomusée de Treignac propose une dégustation de confiture de myrtille locale ; une halte courte qui prolonge la découverte du terroir aperçu depuis le ciel juste avant.



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